Journée Internationale des Pompiers : focus sur le quotidien des soldats du feu en temps de Covid-19
Le 4 mai, jour de la Saint-Florian – patron des pompiers dans les pays anglo-saxons – met à l’honneur les soldats du feu. En Belgique, ils sont 10.900 volontaires et 6.400 professionnels répartis dans 34 zones de secours et au sein du SIAMU de Bruxelles-capitale. Les pompiers viennent en aide à la population 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans les circonstances les plus diverses : incendies, accidents de la route, aide médicale urgente, pollutions, accidents industriels et bien d’autres encore.
Lors du premier confinement, si les pompiers ont effectué moins d'interventions dues par exemple à des accidents de la route étant donné la forte diminution de la mobilité, dès le début de la pandémie, ils ont été confrontés à de nouveaux défis.
Compte tenu de la diversité de leurs missions, les pompiers ont une grande capacité d’adaptation et savent faire preuve de réactivité dans un contexte inédit. Ils sont notamment formés pour intervenir dans des situations d’urgence, telles que des incidents chimiques ou radiologiques, et sont donc déjà familiarisés avec les procédures de décontamination. En temps normal, ils transportent également des personnes qui présentent des risques infectieux (méningite, tuberculose, gale, etc.) et appliquent pour ce faire des protocoles pour réduire le risque de contagion. Les pompiers ont donc naturellement su réajuster leurs missions avec efficacité afin d’intervenir rapidement face à la crise sanitaire.
Dans le contexte difficile de la pandémie de Covid-19, ils ont mené à bien leurs nombreuses missions essentielles dont :
- la prise en charge des personnes (potentiellement) contaminées vers les hôpitaux,
- le transport d’équipements de protection individuelle,
- ou la participation active aux réunions des cellules de crise provinciales.
Afin de remplir ces missions tout en se protégeant des contaminations, les pompiers ont aussi dû adapter leurs procédures et réorganiser leurs services.
Découvrez ci-dessous les témoignages de Stéphane Thiry, Paul-Henri Menet, Cécile Fievez, Katrien De Maeyer, et Bert Brugghemans.
Mesdames et messieurs les pompiers, merci !
- Stéphane Thiry, commandant de la Zone de secours du Luxembourg : « Que dire de l’importance de l’humain dans de cette gestion extrêmement matérielle, réelle et factuelle de la crise ? Simplement que maintenir l’humain au cœur de nos activités est resté une de nos priorités tout au long de cette triste et difficile aventure ! »
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- Paul-Henri Menet, sergent volontaire et infirmier urgentiste au sein de la Zone de secours de Wallonie Picarde : « Dans les maisons de repos et de soin, notre mission n’avait pas pour but de contrôler le travail effectué, mais plutôt d’apporter une aide et de mettre en place des procédures logistiques et d’hygiène pour enrayer la propagation de l’épidémie au sein de l’établissement concerné. »
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- Cécile Fievez, responsable du département prévision au sein de la Zone de secours de Wallonie Picarde : « Grâce aux données récoltées sur la plateforme informatique, un comité se réunissait quotidiennement et virtuellement afin de faire un point sur la situation des établissements considérés comme clusters, là où plus de 10 cas de Covid-19 étaient recensés. Nous intervenions ensuite dans les maisons de repos qui en faisaient la demande. »
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- Katrien De Maeyer, commandante de la Zone de secours de Rand : « Au début de la crise du coronavirus nous avons suspendu nos exercices et formations et limité le nombre de réunions. Seules les interventions ont été maintenues. Notre objectif était de garantir une sécurité maximale. »
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- Bert Brugghemans, commandant de la Zone de secours d’Anvers : « Les pompiers sont particulièrement doués pour résoudre des problèmes jamais rencontrés et pour lesquels il n’existe encore aucune solution. Nous l’avons encore prouvé l’an dernier durant la phase aiguë de la crise, en étant les premiers à assurer certaines tâches que d’autres ont reprises par la suite. »
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