La Lys étant située à la frontière franco-belge, les services belges et français ont collaboré à l’opération, opération nommée « La Lys mitoyenne ». Suivant l’endroit du cours d’eau, les véhicules une fois identifiés étaient sorti soit par les plongeurs de la Protection civile de Crisnée soit par ceux de l’équipe de la gendarmerie  Française.

La collaboration entre les équipes de plongeurs s’est très bien déroulée selon Alain Volon, responsable de l’équipe de plongeurs de Crisnée :  «  En France, les services de police ont leurs propres équipes de plongeurs. Seuls  les plongeurs de la gendarmerie effectuent  les premières constatations, ce qui nous a permis de comparer  les différentes procédures de travail et d’améliorer de part et d’autre certains points. »

Les plongeurs de Crisnée ont passé trois jours sur place et ont dormi dans le dortoir de la Protection civile de Liedekerke. « Chaque jour, neuf plongeurs de Crisnée ont à tour de rôle effectués des recherches et extractions de véhicules. Dès qu’un véhicule était localisé, nous devions être très prudents afin de garder intacts les indices et les preuves malgré l’état du véhicule qui dans la pluparts des cas, étaient écrasés  par le passage des péniches. »

En fonction du territoire, c’est l’unité de Jabbeke ou de Ghlin qui était en stand -by pour intervenir en cas de découverte d’un véhicule. Pour la France c’est la Gendarmerie qui prenait en  charge les véhicules qui les concernaient. « Lors de la découverte à Menin d’un véhicule d’une personne portée disparue, ce sont les équipes de Jabbeke qui ont  pris en charge le transport du véhicule, sur un site à l’écart des badauds,  pour le désincarcérer et le nettoyer. Le contenu a ensuite été passé au tamis, pour une analyse approfondie des déchets, en collaboration avec le DVI», déclare Alain.

Au total, les plongeurs de la Protection civile de Crisnée et les plongeurs de la gendarmerie française ont trouvé et sorti de la Lys 18 voitures.