Procédure standard « Sauvetage d’animaux – grands animaux et nouveaux animaux de compagnie »

Fire brigade
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Eva Burm

Un animal en détresse se sauve même si quelqu'un se trouve sur son chemin. Un animal qui se sent menacé constitue un danger pour lui-même et son environnement. Car même les animaux ont des armes. Par exemple:

  • Les chèvres percutent
  • Les cochons et les reptiles mordent
  • Les chevaux et les bovins donnent des coups de sabot
  • Les taureaux et les cerfs empalent (cornes ou bois)
  • Les lamas et les serpents crachent

Afin d’éviter que les animaux en détresse n’attaquent leurs sauveteurs ou même ne les piétinent, les secouristes doivent savoir comment prendre les animaux en charge.

Basé sur le comportement des chevaux

La procédure opérationnelle standard « Sauvetage d’animaux » a été élaborée sur base du comportement des chevaux, mais peut également être appliquée pour le sauvetage d'autres espèces. Si des pompiers entrent en contact avec un animal en détresse, ils maintiennent tout d’abord les badauds à une distance de sécurité. Ils évaluent ensuite le problème et les principaux risques pour l'environnement, l'animal lui-même, les autres animaux avoisinants…
Le service d’incendie détermine sur base de cette première information de qui et de quoi ils ont besoin pour secourir l'animal de façon sûre. Selon la gravité, sapeurs-pompiers, vétérinaires, protection des animaux, secouristes et/ou un spécialiste du sauvetage de grands animaux sont appelés sur le site. Au plus les secouristes seront formés et disposeront de connaissances et d'expérience, au plus ils pourront approcher l'animal en toute sécurité. Le contrôle de la tête de l’animal et les moyens de protection pour les secouristes et les passants sont cruciaux.
En fonction du type, de la race, de l'âge et du sexe de l’animal, les secouristes peuvent déterminer la manière dont l’animal peut ou va réagir et par conséquent connaître la façon la plus adéquate de gérer l’animal, l’endroit où les sauveteurs doivent se tenir, la manière d’approcher…
Les chevaux ont, par exemple, une ouïe, un odorat  et un sens du toucher sensibles. Des éclats de voix et des vibrations peuvent, tout autant que l'odeur de la fumée, du sang, de la sueur et toute autre odeur étrange, semer la panique chez le cheval. De la nourriture, des mouvements calmes, une voix basse, des caresses, l'odeur ou la présence de congénères et des caches-oreilles constituent autant de solutions pour que le cheval puisse se détendre.
Si la situation se révèle réellement dangereuse, l'animal est partiellement ou totalement anesthésié.

Simple, rapide et sûre

La règle la plus importante dans le choix d'une stratégie de sauvetage: toujours effectuer des sauvetages avec le plus simple, le moins technique et le plus adéquat des appareillages, et ceci de la manière la plus rapide et la plus sûre pour les sauveteurs et l’animal. Souvent, le sapeur-pompier peut libérer un animal en le tirant vers l'avant, l’arrière ou latéralement ou le soulevant à l’aide d’une grue.
Lorsque le cheval est libéré, celui-ci est conduit dans un abri sûr par les secouristes, en collaboration avec le propriétaire et le vétérinaire.

La procédure en bref:
1.    Maintenir tout le monde à une distance de sécurité
2.    Évaluation du problème, du comportement de l'animal et des risques potentiels
3.    Appel des services d'incendie, des vétérinaires, des secouristes et/ou spécialistes
4.    Déterminer les moyens de protection pour les secouristes et l’animal
5.    Trouver un endroit d’accueil sûr pour l’animal
6.    Déterminer la stratégie de sauvetage la meilleure, la plus sûre et la plus efficace
7.    Sauver l’animal
8.    Accueil et surveillance médicale des sauveteurs et de l’animal

eva.burm@ibz.fgov.be